dimanche 20 décembre 2009

Edition du 20 Descendre 639

Edito

Il est désormais impossible d'échapper à cette atmosphère de fête et cette fièvre des achats qui se sont répandues comme une trainée de poudre à travers tout le pays, de Bonta jusqu'à Brâkmar. Maintenant, vous devez même patienter avant d'avoir accès à votre HDV préféré ? Et oui, mais c'est normal, car Nowel approche ! ;p Et il en est de même pour tout le monde, comme pour le Mai'mag.

En effet, nous prenons un peu de repos : pas d'édition la semaine dernière, pas d'édition la semaine prochaine (bien que la cantoche du 29 Descendre soit maintenue), et il est possible qu'à la rentrée nous adoptions un rythme de publication un peu moins soutenu : en effet, c'est pas moins de 243 articles que nous avons publiés au cours de cette année écoulée, et il faut avouer que ça épuise !

Néanmoins, ce ne seront pas les animations qui manqueront au cours de ces vacances mouvementées : le 22 Descendre a lieu l'event de la Main (et en soirée, une petite fête entre la guilde Hide and Seek, d'anciens Solidaires, et les curieux qui s'y joindront), le 29 vous serez convié, comme toutes les deux semaines, à la cantoche, et... Certains prétendraient qu'il se trame des choses étranges dans le monde, les Dieux seraient en train de nous préparer une surprise dont seuls eux ont la connaissance... Mais patience !


Au programme cette semaine :

La Main sauve le Père Nowel
Une fois de plus, la Main a besoin de vous ! Rendez-vous le 22 Descendre à 14h30 à la maison de Fallanster, pour les aider à délivrer le Père Nowel...

Crocabulia en a marre !
En direct du donjon des Dragoeufs, voici notre envoyé spécial le Comte d'Ottière, qui a pu interviewer la soudainement très populaire Crocabulia...

La panoplie Roks'Or
Jondefeu analyse et décripte pour vous la nouvelle panoplie que tout le monde s'arrache en cette période de Nowel : la panoplie Roks'Or !

C'est Nonowel !
Notre cameraman Copaingato a réalisé pour vous ce reportage sur Nowel, tout en musique !


C'est avec joie et émotion que toute l'équipe du Mai'Mag, des éditorialistes et rédacteurs aux correcteurs en passant par les illustrateurs, les graphistes, et les caméramen, se joint à moi pour vous souhaiter un joyeux Nowel, et une très bonne année 640 !

Mavia

(Event) La Main sauve le Père Nowel !

La Main, le célèbre clan de mercenaires allié du Mai'mag a reçu une mission de la plus haute importance, et a besoin de votre aide... Serez-vous à la hauteur ?





Malheur ! Le père Nowel a disparu !

Vous, aventuriers, nobles habitants du monde des Douze, attendez aussi les fêtes de Nowel avec impatience, cette fête où tout le monde est couvert de cadeaux ?

Malheureusement cette année elle est compromise... Le clan des roublards a enlevé le père Nowel. Sans lui , les fêtes de Nowel sont perdues, ainsi que tous les cadeaux qui s'ensuivent.
Nous, mercenaires de la Main avons été engagés par un de ses plus nobles nains pour un contrat de la plus haute importance : retrouver le Père Nowel sain et sauf. Nowel est l'affaire de tous !
Nous faisons donc appel à vous, nobles habitants du monde des Douze, pour nous aider et sauver le Père Nowel ! Rendez-vous le 22 descendre à 14h30 à la maison mercenaire de Fallanster (4;-21). Nous comptons sur vous, la vie du père Nowel en dépend ! Le grand sauveteur sera récompensé. Venez nombreux !

Crocabulia en a marre !

Le Comte d'Ottière, toujours au courant des derniers faits du monde des Douze, est en direct du Donjon des Dragoeufs ! Il a réussi à intercepter Crocabulia au milieu de la cohue, le temps de lui poser quelques questions au nom du Mai'Mag...


C'est la déferlante !
Depuis vendredi soir, on ne compte plus les aventuriers qui saccagent le sanctuaire des Dragoeufs. Une équipe sur place a tenté d'interviewer Crocabulia. Entre deux combats, la maitresse des lieux nous a reçus :





Mai'Mag : Vous savez pourquoi tout ce monde est là ?

Crocabulia : Oui, ils sont venus chercher mes tous-petits...

Heu ? Qui ça ?

Grozilla et Grasmera !
Ah, ils sont chez vous ?

Ils sont rentrés plein de bosses, avec des écailles cramées ! La honte...

Mais, vous comptez arrêter un peu ces aventuriers ?

Ah ça ! Ils n'ont aucun respect ! Ils maltraitent les Dragoeufs, ils fouillent nos maisons pour retrouver mes deux mignons, ils y en a même qui viennent se battre contre moi !

Ah ! Et vous vous en sortez ?

Plus ou moins bien. Je leur offre un bout de coquille, une clef du sanctuaire et ils sont contents, normalement.

Normalement ? Il y a eu des débordements.

Il y en a un qui a été persuadé que je représentais un danger pour Sufokia... Il s'est enfui avec un de mes Dofus et m'a laissé une vilaine cicatrice.

Et comment vous comptez stopper cela ?

On devrait avoir des renforts d'ici lundi, et puis, je vais tomber en rade de clefs. Bah, on verra, si j'arrête de leur en offrir et que je leur donne une pierre brillante... Ca passera.

Donc lundi, vous n'offrirez plus de clefs ?

Non, en effet. J'en ai un peu marre qu'on me pique mes oeufs.

J'espère que vous avez reçu le message ! Entrée gratuite pour le donjon des Dragoeufs tout le week-end (du moins, jusqu'à ce soir, puisqu'on est dimanche) ...

La panoplie Roks'Or

Pour sa candidature afin d'intégrer le journal, Jondefeu a analysé le tout nouveau phénomène de mode qui fait fureur chez les ados amaknéens... La panoplie Roks'Or !


Un nouveau phénomène

Brodée par les mains des meilleurs artisans du monde des Douze , créée par le meilleur couturier du monde qui a préféré garder l'anonymat pour éviter les monstrueuses vagues de fans en délire, vendue dans les meilleurs hôtels de vente de Bonta et de Brâkmar, qui affichent déjà rupture de stock, et oui ! Vous l'avez compris, c'est la belle et éblouissante panoplie du Roks Or !

Depuis ce jour du Miordor 15 Descendre 639 , elle est enfin disponible ! Elle est essentiellement constituée d'or et des tissus les plus rares qu'il soit possible de trouver, ce qui lui donne tout son charme. A ce jour, elle compte des milliers d'exemplaires vendus ; suite à cet incroyable phénomène, nous avons décidé d'interviewer un jeune commerçant.





Jondefeu : Bonjour.

Commerçant : Bonjour, que désirez-vous ?

Je souhaiterais vous interviewer à propos du Phénomène Roks'Or...

D'un air supris et heureux : Oh ! Avec plaisir !

Comment pouvez-vous qualifier le phénomène Roks'Or ?
INCROYABLE !! MAGNIFICO !!
Et comment vivez-vous cela ? En avez-vous tiré des bénéfices ? Si oui, lesquels ?

Uhmm... Et bien , j'attendais avec impatience la sortie de cette collection dans les hôtels de vente de Bonta, car c'était pour moi une occasion rêvée d'augmenter mon chiffre d'affaire. J'ai énormement tiré de bénéfices de cette vente, en effet en l'espace de quelques jours, j'ai gagné six mois de chiffre d'affaire, c'est énorme !

Tous vos stocks sont vendus ?

Absolument tous, en 2 jours, les centaines de panoplies disponibles dans mon hôtel de vente étaient toutes parties. J'ai même vu des clients attendre des heures à l'avance l'ouverture de mon magasin !

Quelles sont les particularités de cette panoplie ?

C'est l'une des premières panoplies à être principalement composée d'or. De plus, pour l'achat de cette panoplie, le client reçoit un bon lui permettant de récupérer un étrange famillier qui se nomme Dragoune dorée. Sa provenance est inconnue.

Une dragoune dorée ? Pouvez-vous nous la décrire en quelque mots ?

Oui , une dragoune dorée, elle est... Comment dire ? ... Dorée ! Elle fait apparemment partie de la famille de la dragoune rose. Sur ce, j'ai des clients, aurevoir !

Aurevoir, et merci beaucoup d'avoir répondu à nos questions. Bonne continuation dans votre commerce !

Commerçant : Merci, à vous aussi !


Pour en conclure, nous vous offrons une photo de cette panoplie et de son étrange familier...

(Vidéo) C'est Nonowel !

Copaingato conclut cette édition par une nouvelle vidéo de sa composition, se chargeant de nous rappeler une nouvelle fois l'imminence de Nowel. ^^

Pour voir la vidéo, par ici !

dimanche 6 décembre 2009

Edition du 6 Descendre 639


Edito

Et voila! C'est parti pour un mois de froid et de mort sous la houlette de Djaul... Mais ne nous laissons pas abattre, et restons tous soudés, ce n'est pas un vil démon qui va nous faire peur! Pour contrer la mauvaise influence du pataugeur, voici un petit message d'amour et de joie avec un beau Sapik de Nowel d'importation!
Un grand merci au clan de la Main pour avoir organisé son tournoi. Devant le peu d'inscription j'avais peur, mais finalement la foule était au rendez vous et tout s'est bien passé! Nous attendons avec impatience un compte rendu ^^
Et je souhaite un bon courage aux grands Dieux, qui nous l'éspérons sauront nous servir une nouvelle Amakna pleine de nouvelles aventures.

Bonne lecture à tous,

Katty

Au programme cette semaine:

Cantoche du 2 Descendre

Le mardi 1er Descendre, un bien étrange personnage, disciple du dieu osamodas et du nom de Lanny fit son apparition à la taverne d’Amakna. Alors que les différents aventuriers riaient et s’amusaient dans la joie et la bonne humeur (et un peu ivres surtout), Lenny raconta qu’un enoooorme sanglier du nom de Grruiik le poursuivait et qu’il ne savait pas pourquoi. Il demanda alors aux personnes présentes dans la taverne de le trouver et de le tuer.

Les aventuriers acceptèrent bien évidemment et partirent directement là où ils pensaient qu’un gros être poilu et massif pouvait être: La milifutaie. Mais à peine la sortie de l’auberge franchie, nos compagnons se frottèrent à un problème assez touffu. En effet, un grand nombre de sangliers des plaines et de sangliers…tout court, avaient quittés leurs habitats naturels pour défendre Grruiik. Malheureusement pour eux, ils furent bien vite mis en échec par la troupe sortant de la taverne.


Celle ci se dirigeait d’ailleurs déjà vers la forêt. Ce fut un sacrieur qui appela tout le groupe lorsqu’il eu trouvé Grruiik.

Cet énorme cochon semblait d’ailleurs tenir à un bosquet comme à la prunelle de ses yeux.



Les aventuriers apprirent alors que Grruiik était une femelle et qu’elle avait perdu son petit. Le Comte d’ottière, sans aucune pitié, s’attaqua alors à la bête.

Quelques aventuriers le rejoignirent alors que d’autres prirent la défense de la laie Ce fut alors un combat de titans, Grruiik se défendit de toutes ses forces mais Kajinboss réussi à la faire partir vers l’autre monde… Était ce la fin de cette laie qui aimait tellement son petit ? En réalité, non. Copaingato, dans un élan surosamodassien, réussi à rappeler Grruiik sur le champ de bataille. Celle ci se vengea d’ailleurs immédiatement sur Kajinboss.
Alors le dernier rempart des attaquants tomba. Les aventuriers devinèrent alors que Grruiik voulait retrouver son petit et que c’était pour ça qu’elle poursuivait Lanny . Tous les protagonistes se dirigèrent alors vers la taverne. Ils savaient que Lanny était là-bas. Pris au dépourvu par le retour extrêmement brusque de la troupe, il fut pris en train d’entraîner le petit marcassin au combat avec beaucoup de violence.

La laie défonça la porte de la taverne ainsi que l’escalier ainsi que le plancher et faillit aussi défoncer le bar (au moins les menuisiers ne seront pas au chômage dans le monde des douzes). Ottière, toujours contre Grruiik, lui interdit le passage jusqu’à Lanny. Mais les autres n’étant pas de cet avis accédèrent à l’osamodas ainsi que Grruiik. Celle-ci attaqua alors férocement Lanny.

Ce fut un combat de titan qui s’engagea alors. C’était la bataille de la torture contre la douceur, de la bonté contre le mal, de la laie contre le disciple osamodas, de (voix off: l’oreiller bientôt… Abrèges! ok…) Bon un combat quoi.(T’es content? voix off: oui ^^ ) Chaque équipe était constituée d’au moins un osamodas. D’ailleurs Lynna et son tofu Michel ne tenurent pas bien longtemps. Heureusement qu’un autre osamodas était là pour le ramener à la vie. Mais Lynna fut alors achevé par Grruiik qui elle même fut achevée par Kajinboss. Mais Copaingato ramena (encore) à la vie cette laie. Elle eut alors l’occasion de se débarrasser une bonne fois pour toute de Kajin, ce chasseur sans pitié. Mais elle hésitât. Avait-elle sentie quelques chose de bon en lui? Mais Kajin, acheva sans pitié la pauvre laie. Après ce combat, même très affaiblie, Grruiik trouva la force de récupérer son petit.

Elle offrit alors à chacun quelques fouets qu’elle avait récupéré tout au long des années sur les disciples osamodas qui l’avait attaquée. Elle retourna alors dans la milifutaie avec son petit et promis de rendre visite aux aventuriers dès que possible.

Copaingato

A Durhian

Il est grand temps aujourd’hui de s’atteler à raconter une histoire d’amour qui se passe pour le mieux du monde. Un peu de bonheur, d’espoir, de joie enfin ! Un peu de rêve, d’aventure, d’histoire qui réchauffe le coeur, qui nous fait dire que tout ne va pas si mal.

Pour le reste, il y en a bien assez comme ça toute la journée autour de nous.

Cette histoire est la mienne. Je vis avec un homme depuis quelques temps que j’adore. Je précise que je suis une femme, une vrai de vrai, parfois chieuse (la seule chose qui me sauve est que j’en suis consciente et que je fais des efforts), romantique à souhait, peu coquette par contre, peu sûre d’elle aussi. Pas très agréable physiquement, plutôt intelligente, très ouverte, voila en quelques mots les caractéristiques qui me décrivent le mieux.

Mon homme c’est Dhurian. Nous nous sommes rencontrés à travers une passion commune, l’élevage, et nous sommes rapprochés peu à peu, jusqu’à ce que le « peu à peu » nous lie définitivement.
Je pense que c’est moi qui ai craqué la première.

Dhurian sans être un « beau gosse » a un physique agréable, est très intelligent, timide – juste assez pour faire craquer une fille mais pas trop pour tenir son rôle d’homme-, passionné, et déborde d’idées et d’imagination. Il est doux, tendre, pas nerveux, dit ce qu’il a à dire mais toujours de manière réfléchie, sans hausser le ton inutilement. J’appelle ça « une force tranquille », et c’est ça qui me rend dingue de lui. Il a des gouts et des loisirs assez semblables aux miens, ce qui nous rapproche davantage. C’était tout à fait le gendre d’homme que je recherchais depuis si longtemps. J’en étais rendue à me dire que je ne le rencontrerai jamais, et pourtant, j’ai eu ma chance. Et je ne l’ai pas laissée passer !

Je suis bien avec lui. Nous sommes toujours ensembles, faisons tout à deux, avons toujours un tas de trucs à nous dire. Mais je suis vigilante : je luis laisse sa liberté, je ne veux pas l’étouffer, même si une seconde sans lui est une seconde de perdue pour moi, pendant laquelle *forcement* rien de bien n’arrivera.

Mais j’ai lu au temple Eniripsa, chez les médecins, tous ces magazines pseudo-féminins qui prétendent que les hommes reprochent eux femmes leur manque de liberté. Je laisse donc à Dhurian tout le loisir de passer ses soirées où bon lui semble, au cas où ces magazines débiles auraient raison…

Et je me garde bien de lui dire que j’aimerais éperdument que ces soirées là, il les passe avec moi.

Mais place au Boufball, aux potes, aux chansons ou blagues grasses, aux raids agressifs sur la cité ennemie, aux bières et alcool coulant à flots. Il revient bourré ? Tant pis, tant qu’il ne salit pas trop les toilettes. Un mal au crâne le lendemain ? « Bien fait ! t’avais qu’à pas tant boire, t’avais qu’à pas y aller, gna gna gna… »

Non non, pas de ça justement. Enfin je le pense, mais surtout je le garde pour moi, d’autant plus s’il n’est pas dans son assiette. Je m’occupe de lui, le bichonne ou le laisse tranquille selon son souhait. C’est fou comme on devient sympa quand on est raide dingue de quelqu’un. Messieurs si vos nanas sont chiantes, c’est peut-être aussi parce qu’elles ne sont pas amoureuses en fait hein ? Mais non allez je plaisante !

Je ne refuse d’ailleurs presque jamais une invitation à ces soirées entre mecs où j’ai obtenu mon laissez-passer. Parfois je suis vraiment fatiguée, auquel cas il y va sans moi. Parfois il ne m’invite pas. Mais j’y vais le plus souvent, je m’intéresse à son monde à lui. Tout ça fait partie de lui, et me plait donc par définition. Il pourrait bouffer de la merde que ça me plairait de toute façon. Et j’apprends à aimer son univers, qui se révèle sympa contre toute attente. J’apprends même à apprécier les raids sauvages contre Bonta (oui nous sommes brakmariens), c’est pour dire ! Moi qui suis tout le contraire d’une fille agressive, j’aime me battre à ses côtés. Enfin soigner surtout, prendre soin de lui. Je connais toutes les règles du Boufball, et de toute façon j’aime tellement le sport que même le Bouf ne me dérange pas.
Donc je finis par regarder tous les matchs. Pour le moment j’échappe au stade, mais s’il le faut, je m’y mettrai aussi. J’ai juste la trouille des bagarres dans le stade, mais en y réfléchissant, cela me une raison de plus pour me blottir contre lui.

[Lui aussi fait le même effort, passe des heures avec moi dans les lieux pour pleurnicheuses romantiques (vous savez par exemple, la petite cascade du côté de la montagne des craqueleurs…). Il m’aide même aux enclos, et pourtant bizarrement c’est le seul moment où j’aimerais qu’il ne vienne pas, c’est un peu mon moment à moi, le moment ou je prends soin de mes « filles », de mes petites dindes, c’est mon jardin secret. Pourtant il ne loupe pas une fécondation ni une naissance !

Pour rentrer le soir à la maison, j’ai pas mal de trajet à faire, car mon lieu de travail se trouve au village des éleveurs à Otomai, et nous habitons au château. Je me dépêche d’aller à l’embarcadère pour prendre le bateau qui me ramène à Amakna , car nous nous retrouvons toujours sur place : facile, je prends toujours le même navire. On ne se parle pas forcément, et de toute façon il y a du monde et du bruit, ce n’est pas pratique. Mais il est là, et c’est ce qui compte. Même quand je ferme les yeux je le vois, je pense à lui tout le temps.

Bref, je ne vais pas écrire quinze pages pour dire que j’en suis raide dingue. Je n’écrirai pas non plus des centaines de lignes pour dire que c’est un sentiment qui certes me rend heureuse, mais qui m’effraye. Je connais bien les statistiques de ces magazines à la noix, vous savez, les mêmes que ceux cités plus haut, qui vous disent que 2 couples sur 3 divorcent, qu’on rencontre plein de monde ailleurs, et patati et patata. Magazines de merde écrits par des rédacteurs en chef en mal de passion qui cherchent à se rassurer en se disant qu’ils ne sont pas les seuls.

Foutez nous la paix avec vos magazines qui donnent des recettes du bonheur comme on écrirait des recettes de cuisine.

D’ailleurs, ces torchons ne passent pas l’entrée de chez moi, ça jamais ! Je préfère de loin les torchons de Brakmar qui prétendent à grand renfort de titres aguicheurs que le monde va s’effondrer si on ne bousille pas la moitié de la population bontarienne au plus vite.

Pour en revenir à Dhurian c’est sur que j’ai peur. Inutile de dire tout ce dont j’ai peur, la liste est bien trop longue. Mais si je devais résumer, je dirais que j’ai peur de ne pas être assez bien pour lui tout simplement. Je me vois bien dans un miroir : je ne suis pas jolie, je suis intelligente, certes, mais cela va-t-il suffire ? J’ai même peu d’avoir peur, car ces sentiments, même si je tente par tous les moyens de les cacher, transgresseront bientôt mes barrières de protection à un moment ou un autre, et se dévoilent au grand jour. La preuve, je les couche sur papier en ce moment même.

J’ai peur qu’il me quitte aussi, conséquence logique des quelques phrases du dessus. Je vous épargne le classique « je ne vivrai pas sans lui », éternelles phrases toutes faites qui n’ont aucun sens si on ne va pas au bout de ses idées. N’empêche que ce serait le drame. Oh si ça se produit, je n’irai pas au suicide, je n’irai pas non plus jusqu’à lui gâcher sa vie, genre lui jouer un remake des liaisons dangereuses. Non merci, ce n’est pas mon style.

Non moi je souffre en silence. Je suis très bonne comédienne, je ne sais même pas si mon entourage s’en rendrait compte. Peut-être tout au plus me verrait-on manger moins, signe annonciateur d’un pseudo régime pour garder une belle ligne.

Mais la souffrance silencieuse ronge, et détruit tout sur son passage, peu à peu. On n’exprime rien, on ne libère rien, on vivote tant bien que mal mais on ne s’en remet jamais. Pas d’éclats de larmes, pas de grands gestes désespérés. La vie est juste un peu plus fade chaque jour. Les gestes prennent de moins en moins de signification, les odeurs ne sentent plus rien, les couleurs sont pâles, les doux desserts sucrés sans saveur. Mais on continue à sourire, voire à rire même, histoire de rester sociable.

Enfin voila, tout ça pour dire que je pense à lui en permanence. Il est partout, je n’ai pas une seconde de répit. En tout cas, il est avec moi, et j’en profite. Puis si ça se trouve, je lui plais aussi beaucoup, en tout cas il évoque souvent le mot « harmonie » en parlant de nous. Rien que la consonance du mot raisonne comme un doux murmure pour moi.

Mais cette harmonie connait quelques heurts malgré tout. L’autre jour par exemple, je lui ai posé une question, et il m’a répondu froidement. J’ai eu l’impression d’avoir été taclée à la cheville et d’être tombée lourdement. Quand j’ai entendu sa réponse j’ai eu froid d’un coup. Je me suis arrêtée de respirer. J’ai eu une drôle de sensation à l’estomac, comme quand on monte une dragodinde qui s’affole et nous remue dans tous les sens.
Là je peux dire que j’ai eu peur. La véritable peur, de celle qui empêche de penser et de réfléchir. Je n’ai pas insisté, pour ne pas lui déplaire. Pour lui cet « incident » a du passer totalement inaperçu, mais pour moi il a déclenché une peur irrationnelle.

J’emploie le terme « irrationnel » car à la réflexion, cette peur n’a pas lieu d’être. Rien ne m’est arrivé, je ne suis pas en danger, pas de quoi s’étouffer parce que son homme a eu un instant de distance. Pourtant j’ai bien éprouvé un réel malaise. Mais il faut le taire à tout prix, faire en sorte que tout ça soit enfoui et ne plus y penser. Il y en a des choses d’ailleurs d’enfouies bien profond, vous n’imaginez même pas. Certains disent que tout ressort un jour. Si c’est le cas, pour moi l’addition sera lourde ce jour là. Moi je n’y crois pas, je pense qu’avec de la volonté, tout peut rester enterré pour toujours. Cela réclame juste un peu de discipline, mais c’est possible.

17h30. Je quitte mon enclos dans une demi-heure. J’ai tellement pensé à Dhurian toute la sainte journée que j’ai fait n’importe quoi : baffeurs à la place de caresseurs, des dindes non matures, et d’ailleurs je ne me souviens même plus si je les ai nourries….

Je vais encore me dépêcher de parcourir les quelques mètres qui me séparent du bateau ou je vais retrouver Dhurian. Je vais lui sourire, ne rien dire, fermer les yeux et penser à lui. Il m’accompagnera à la maison, rentrera avec moi. Nous dinerons, et ferons je- sais pas- quoi ce soir. Lire probablement. Regarder un match de Bouf au château peut-être aussi. Après nous irons nous coucher, s’il se passe quelque chose vous n’en saurez pas plus, mais quoiqu’il en soit je me blottirai dans ses bras et m’inonderait de sa chaleur.

Voila, récit banal d’une vie banale d’une personne banale.

Mais je l’aime ma vie comme ça, jour après jour. Elle me plait, je suis heureuse.

C’est juste qu’il faut je prenne un soin particulier à ne pas m’arracher à mes rêves. Parcourir très vite la distance qui sépare du navire pour s’asseoir et fermer les yeux le plus vite possible. C’est toujours un grand moment de soulagement pour moi, car il est bel et bien présent, à mes côtés. Lui parler en permanence et tout lui raconter, surtout le soir quand on rentre du boulot. Arriver à se concentrer sur son travail tout en gardant une pensée pour lui. Regarder les matchs de Boufball, car là je sais qu’il est présent. Faire la cuisine et les courses pour deux.

Oui il faut arriver à faire tout ça, sinon il part. Je sais que si je ne parviens pas à ces exercices quotidiens, il n’est plus là. Et quand il n’est plus là, je suis mal. Ce fameux mal enfoui, qui n’est censé jamais ne ressortir, et que Dhurian est en train de faire remonter à la surface inexorablement. C’est ça mon boulot à moi. C’est aussi mon pouvoir : faire en sorte qu’il soit toujours près de moi et pour toujours.

Pour le moment il est probablement auprès de sa femme et ne pense pas une seconde à mon insignifiante et pathétique existence.

Peu importe, moi je rêve. Et dans mon monde imaginaire, il ne me quitte plus. Dans mon monde, il n'est pas marié, et vit avec moi. Dans mon monde j'ai osé lui dire que je l'aimais. Dans mon monde il m'aime aussi.

Dans le votre il m'ignore, tout au plus sait-il que j'existe, au mieux m'apprécie t-il juste un peu.

Alors gardez-le votre monde pourri, j'en veux pas.

Inutile de me dire que tous ces rêves ne sont que des fantasmes, qu'il faut reprendre pied et revenir à la réalité, que des hommes il y en a d'autres; je le sais tout ça…Je me rends bien compte que je suis folle, dans les rares moments ou je suis soustraite à mes rêves, ces rares moments au cours desquels la conscience me crache au visage une réalité sans lui.

Tout ce qui compte est que je ne perde pas la connexion avec lui, à aucune moment, jamais.

Elle me plait cette vie, je suis heureuse.

Enfin je crois...

Jean-Reveu

Histoire d’Argath : la malédiction des terres glacées

Partie I : l’étoffe d’Isaël

« Venez, regardez donc, approchez vous, admirez les magnifiques étoffes nouvellement arrivées ! » harangua un commerçant au détour d’une ruelle.
« Par ici, par ici ! Des milliers d’étoffes Firefoux pas chères !! » Hurlait- un autre

C’est jour de la célèbre foire aux étoffes aujourd’hui à Argath. La foule est au rendez-vous, les ruelles sont quasiment impraticables. Tandis que je me promène et jette vaguement un coup d’œil aux étalages des marchands, mon regard est attiré par une magnifique pièce, l’étoffe du Maître Pandore. Son propriétaire, ayant compris mon intérêt, sort de derrière son étalage et s’avance vers moi.
« Mon ptit m’sieur, ça c’est d’la belle, de la pure étoffe de Maître Pandore ! Il s’insèrera divinement bien dans votre anneau. Je vous en fais un bon prix ! »
« Dites pour voir ? »
« A peine 5 petits millions de kamas petit !! Et puisque vous êtes jeune, je vous la cède à 4.5 millions, mais uniquement pour vous !! »
Je lui souris et fit mine de reprendre ma route
« Attendez mon ptit m’sieur, 4 millions, mais pas plus bas hein!! »
« Non merci, je n’ai pas les moyens, au revoir Monsieur ! » Et je poursuivis ma route

Tout en marchant, je songeais : 4 millions… sale voleur, profiteur, radin… A croire que la leçon ne leur a pas servi…

La malédiction d’Isael

Autrefois, il y a fort longtemps, naquit Isaël, disciple de Iop.
Jeune, courageux, robuste, il vivait isolé avec sa mère dans le dénuement le plus total, quelque part à dans les grands champs de la bourgade de Bremingan. Pauvres mais heureux, tous deux cultivaient et vendaient de la laine pour subsister. Mais un jour la vieille femme tomba malade et mourut. Isaël se retrouva seul, quitta sa cabane et décida de tenter sa chance en tant que vendeur de laine à Argath.

Nous nous situons sous une ère prospère pour la grande cité d’Argath, bien avant l’époque des guères opposant bontariens et brakmariens. Les Dieux avaient doté la cité d’Argath, dite « la Grande » d’abondantes ressources. L’ordre de la Hanse d’Argent venait tout juste d’être crée et y régnait en maître. Des milliers de pauvres pécheurs affluaient à la recherche de poissons rares. Puis ce fut au tour des tailleurs, des boulangers, et en fin de compte, des artisans de toute sorte de venir s’y installer et faire fortune. De somptueux navires des ports du monde entier ne manquaient jamais d’accoster ici. Les Dieux favorisaient largement la prospérité de la Grande, mais avaient émis une condition, une seule, aux habitants : que personne, même étranger, ne connaisse la misère.

Seulement voilà… quelques générations plus tard, ce « petit » détail fut oublié.

Après des semaines de marche harassante, Isaël parvint enfin aux portes de la Cité. Empli d’espoir, de courage et de rêves, il espérait bien y faire sa place et fonder une famille. Cependant, il fut rapidement rattrapé par les tristes réalités.
Les Habitants d’Argath étaient obnubilés par le profit et la puissance. L’argent coulait à flots, les conflits faisaient rage, les guères menaçaient d’éclater à tout moment. Loin d’être un rêve, la Grande était une prison dorée, repliée sur sa haine, son orgueil et sa soif de pouvoir.

Isaël parvint néanmoins à vendre quelques laines, assez pour prendre un repas quotidien, mais pas suffisamment pour trouver une habitation, même modeste. Il dormait donc le plus souvent sous un vieux pont.

Une année, Argath connut un hiver particulièrement rigoureux. La neige abondait, et les températures chutaient de manière vertigineuse. La nuit, Isaël affrontait un froid glacial, humide, qui pénétrait la moindre parcelle de son corps et lui coupait le souffle. Le quatrième jour, il tomba gravement malade, prit d’une forte fièvre. Il sentait peu à peu ses dernières forces l’abandonner.
Il était certain de mourir de froid très prochainement. Mais sa volonté de vivre prit l’ascendant. Muni de tout le courage dont il disposait encore, Isaël décida de demander la charité aux habitants. Il se leva, et se dirigea vers les luxurieuses maisons qui trônaient au centre de la Cité. « Il y aura bien quelqu’un pour m’offrir l’hospitalité, un repas ou ne serait-ce qu’une étoffe pour me tenir chaud » espérait-il. Malgré la honte qui le submergeait, il n’avait pas d’autre choix que de tenter sa chance.

Il tambourina la porte d’une première maison et attendit. La porte s’ouvrit, faisant place à un marchand richement vêtu.

« S’il vous plait monsieur, commença Isael, je n’ai rien mangé depuis 2 jours et je ne sais pas où dormir. Si vous pouviez m’offrir un repas, ou ne serait-ce qu’une étoffe pour me réchauffer… il fait si froid, si froid…. »
Isaël s’emmitoufla avec ses quelques loques.
« Par pitié », ses lèvres avaient peine à s’entrouvrir « aidez-moi »
Le visage du marchand se tordit de rage
« Quelle honte ! Des mendiants à Argath !! Et l’Ordre de la Hanse d’Argent qui ne fait rien ! ». Il claqua la porte.

Déçu, Isaël tenta une seconde fois sa chance. Cette fois, ce fut une jeune femme qui ouvrit.
« C ‘est pour quoi ? » demanda t-elle
« Je vous en prie, Madame, j’ai tellement froid, je cherche un peu de nourriture, un coin chaud ou une étoffe pour me couvrir »
« Une étoffe, et quoi encore ! Comment osez-vous importuner d’honnêtes gens ! Dehors ! »
« Oh madame, je vous en …. »
La porte se referma violemment.
Isaël poursuivit ses efforts.
« Une étoffe ! lui répondit-on plus loin, vous avez une idée du prix ? Allez donc travailler ! »
« Mais je trav… ».
Vlan ! Encore le bruit d’une porte qui se referme…

Las, Isael s’assit un moment.
Les bruits devenaient sourds. Ni la faim ni le froid ne se faisait plus sentir. Il ressentait maintenant une bienfaitrice envie de dormir, d’un repos réparateur et éternel.

Exténué, il ferma les yeux, et se sentit partir, loin.. loin….

Puis il entendit une voix au plus profond de son âme : « Par l’avarice des hommes, ton heure est bientôt venue Isael »

Puisant dans ses dernières forces, Isael reprit conscience. Cette voix lui était familière, lui rappelant une bienfaisante douceur protectrice. Cette voix était également celle qu’il entendait lors de ses nombreuses prières au temple de son Dieu.
« Iop ??? »Isaël ouvrit les yeux mais ne vit personne.
« Ils sont oublié Isael. Eux ont oublié, mais moi non. Tu vas mourir de froid Isael, mais j’ai encore besoin de toi. Par ta voix seront relayées ma justice et ma colère. Tu dois leur dire Isael, tu dois leur rappeler leur promesse et leur fourberie. Il est grand temps que le peuple paye ses dettes. »
« Mais je leur dis quoi ? je n’ai plus de force.. pitié, laissez moi m’en aller.. »
« Lève-toi ! » Commanda la voix. « Je parlerai à travers toi, debout ! ».

Alors Isaêl se leva, se dirigea vers la place principale, et harangua la foule.

« Je vais mourir de froid ce soir ! N’y a t-il personne pour m’aider ? Vous vendez des milliers d’étoffes et n’avez pas le cœur d’en offrir une ? »

Les habitants, intrigués, sortirent de chez eux.
"Que l'on fasse taire ce mendiant" criait l’un.
« Chassez-le de la Cité » fit échos un second.

«Vous avez oublié la condition ! Vous trahissez les Dieux qui vous ont couvert de richesses ! »

« La condition ? Un conte pour enfants » hurla une femme. « Vous comptez nous faire peur avec ça ! Pauvre imbécile ».

La foule éclata de rire

Isaël poursuivit : « Marchands sans pitié, vous avez sombré dans l’avarice. Les Dieux ne l’entendent pas ainsi ! Vous ne savez pas ce que c’est d’avoir si froid ! Oh non vous ne savez pas ! Mais un jour vous apprendrez, ça oui, Iop vous le dit. Il est temps de régler les comptes avec vos Dieux. »


« Hahaha et toi tu vas savoir ce que c’est que de ternir la réputation d’Argath ! T’as faim ? Tiens prend ça, chien ! ». La femme qui venait de parler jeta un bout de pain rassis à la tête du jeune homme. Puis des cailloux furent lancés dans sa direction.

Imperturbable Isaël continua :

« Que le froid recouvre Argath pour l’éternité ! Que la glace recouvre les maisons, que les habitants restent emprisonnés chez eux ! Que les ponts soient détruits, que la mer aux abords de la Cité soit déchaînée ! Seuls, isolés à jamais vous resterez ! Et priez pour qu’un étranger vous donne une étoffe, car ce jour là, et seulement ce jour là, la malédiction sera levée !

Isaël à bout de force, s’arrêta, tituba un peu, s’écroula et ne se releva jamais plus. Il mourut de froid.

Les Dieux n’oublient jamais.. .
Le lendemain, les marchands étrangers, déjà en route vers la Grande, furent très surpris de devoir traverser des plaines peuplées de Gelées. Malgré tout, parvenus jusqu’à la cité, ils ne purent atteindre les lourdes portes. Les ponts avaient disparu. Ils découvrirent un autre spectacle, médusés : au loin ils aperçurent les toits des maisons recouverts de glace. Et loin d’entendre le brouhaha habituel, un silence assourdissant régnait sur la ville. Les ruelles étaient recouvertes d’un épais manteau neigeux, la mer aux abords de la grande était en furie. Ils firent demi-tour.

La nouvelle se répandit vite et depuis, et même après des dizaines d’années, plus un étranger n’entreprit le voyage vers Argath.

Jean Reveu

Ombre a bien grandi!

Ombre-de-nuit a enfin passé le cap du 100 ème cercle! Elle a tenu à partager son expérience et sa joie avec vos. Bravo à toi et rendez vous pour la prochaine centaine Ombre!

Il est assez peu commun de faire un article sur soi-même...
Certains trouvent cela narcissique, d'autres cela arrogant (c'est la même chose, me direz-vous Razz) ... Parfois, cependant lorsqu'il arrive quelquechose à un journaliste, il se peut que celui-ci se sente obligé de coucher par écrit les faits, ses réactions et ses sentiments du moment.

C'est le cas pour moi, Ombre-de-Nuit (alias Mavia), Osamodette de mon état. Jusqu'à il y a quelques mois, une chose me semblait encore inaccessible : devenir niveau 100.
Il faut comprendre : cela faisait fort longtemps déjà que je parcourais le monde (plus de 3 ans aujourd'hui), et je n'avais toujours pas accédé à une étape que certains dédaignent, la jugeant trop facile à atteindre !
Découragée, démotivée... Les mots sont nombreux pour désigner les sentiments qui m'habitaient alors...

Jusqu'à ce que j'intègre une guilde, basée sur la solidarité et les délires, et menée par une Ecaflipette rose, Virtuelle. Je ne m'attarderai pas sur cette heureuse période, car certains souvenirs sont faits pour êtres évoqués le soir, devant un feu de cheminée et avec une bonne pipe, pour conserver la magie de l'instant.

A l'époque des Solidaires, avec Marinela et Virtuelle...


Néanmoins, grâce à ces aventures menées en commun avec les Solidaires, je repris confiance en moi. Je grimpai peu à peu les niveaux, seule ou avec mes compagnons, puis avec mes amis lorsque la guilde fut dissoute.

Et enfin, il y a quelques semaines de cela, j'aperçus le bout du tunnel de ma quête. Pour fêter l'événement, qui était pour moi très important, je contactai Virtuelle (qui était partie dans d'autres contrées). Il ne fut pas facile de trouver un moment libre commun à tous les trois, car mon cher mari, Croc-du-dragon, devait aussi être présent.



Finalement, nous pûmes nous réunir mardi dernier. J'invitai également d'autres amis, et ce fut toute une joyeuse troupe qui prit la direction des souterrains d'Astrub :

De haut en bas, et de gauche à droite :
Dr-Boucherie, Malaisia, Myrtille, Natakina, moi-même, Virtuelle, Croc-du-dragon, et Dimentiosa.
Nous serons rejoints un peu plus tard par Sadi-Vodka.


J'avais tout calculé pour que cela se passe dans les meilleurs conditions possibles. Je choisis le groupe de monstres le plus gros que je trouvai, et réussis le challenge imposé par les dieux... Cependant, il faut croire qu'Osamodas ne m'avait pas jugée encore assez prête, car je n'atteignis pas le niveau "suprême" à cet instant-là.

Peu importe ! J'enchaînai aussitôt sur un autre combat. Et là, à ma victoire fut associé l'évènement que j'attendais depuis si longtemps : mon "up" niveau 100.




Je voudrais remercier tous ceux qui ont été présents, et tous ceux qui m'ont aidée et soutenue durant ces trois années de jeu. A bientôt IG ! Wink